Des voix s’élèvent pour nous dire qu’il ne faut pas avoir peur. Bien sûr, ne pas avoir peur…Nous en sommes convaincus, mais, mais, mais….
Les salles de spectacle se sont vidées, les hôtels ont vu leurs réservations fondre comme neige au soleil, les touristes sont très hésitants à venir à Paris, d’autres attentats sont commis ou déjoués in-extremis à l’étranger et en France.
Les fêtes de fin d’année approchent avec elles leurs lots de préparatifs, d’imaginaire.
Le quotidien nous reprend doucement par la main et nous souffle de continuer notre route.
Mais est-ce si facile de raisonner sa peur ? Ne reste-t-elle enfouie quelque part en nous ?
Décryptons un peu son fonctionnement.
La peur est un sentiment qui prend sa source tout au fond de notre cerveau, l’amygdale.
Cette partie du cerveau est essentielle dans nos capacités à ressentir certaines émotions. Elle décode automatiquement les stimuli menaçant notre intégrité.
L’amygdale est aussi reliée aux autres zones de notre cerveau comme:
- Celle de l’hippocampe. Celui-ci permet le stockage de nos souvenirs et le traitement de toutes les sollicitations en lien avec le contexte d’une situation.
C’est ainsi que la simple remémoration d’un souvenir douloureux peut déclencher des émotions connectées à notre amygdale, les mêmes émotions que celles ressenties au moment de l’événement.
Le passé ou le futur n’est pas un concept accepté par notre cerveau émotionnel qui ne connaît et ne ressent que dans le présent.
C’est à cause de l’hippocampe et de ses liens étroits avec l’amygdale que tout le contexte associé à un événement traumatisant peut devenir une source d’anxiété. - Celle de notre cortex préfrontal qui nous permet, notamment, après une peur spontanée, de choisir la réaction la plus adaptée pour se soustraire au danger et ainsi d’exercer un contrôle conscient sur notre anxiété…
- Mais, car il y a un « mais », ces mêmes connexions peuvent renforcer notre anxiété sous l’effet de notre imaginaire: si vous pensez que votre choix est voué à l’échec ou si vous imaginez des dangers potentiels ou inexistants, vous êtes certains de réactiver vos circuits de peur ancienne.
Le cerveau ne fait pas la différence entre une situation imaginaire et une situation réelle.
Aussi veillons à nous préserver de tout stress inutile et nuisible aussi bien pour soi que pour nos proches, nos enfants. Gardons intactes nos ressources d’analyse et de réaction en cas de danger réel.
Probablement avez-vous lu, sur les réseaux sociaux,, cette lettre de ce père dont l’épouse a été tuée au Bataclan « Vous n’aurez pas ma haine ». Seul avec son fils de 17 mois, il écrit en conclusion: « …, puis nous allons jouer comme tous les jours et toute sa vie ce petit garçon vous fera l’affront d’être heureux et libre. Car non, vous n’aurez pas sa haine non plus ».
Peur, haine, rage, aversion, agressivité, affolement, angoisse, …. Autant d’émotions qui nous sont particulièrement nuisibles aussi bien pour notre corps que pour notre mental.
Est-ce tout ce mal que nous nous souhaitons ? Allons-nous entrer dans ce cercle infernal d’émotions négatives qui vont nous ronger de l’intérieur ?
Il ne s’agit pas de culpabiliser à ressentir toutes ces émotions en lien avec cette ambiance générale de danger potentiel. Mais de savoir prendre du temps pour se rebooster positivement.
On entend parler de plus en plus des bienfaits d’une sieste: elle réduit le stress, la pression artérielle, améliore la mémoire et la concentration, libère la créativité et rééquilibre le fonctionnement du système nerveux autonome.
Des études scientifiques montrent qu’elle stimule notre cerveau en lui permettant de devenir plus créatif, en améliorant la mémoire, l’humeur, le sommeil, les capacités de prise de décision, …
Une micro relaxation d’une dizaine de minutes et même une sieste-flash de 2-3 minutes, permet de recharger ses batteries.
Cela peut paraître contradictoire, mais s’accorder une ou plusieurs micro-relaxations en cours de journée permet, notamment, de terminer plus rapidement un travail urgent, d’être en meilleure forme pour un rendez-vous important, d’être plus efficace dans la gestion de ses objectifs, de bonifier sa mémoire, d’accroître ses performances sportives, d’avoir une meilleure qualité de sommeil mais surtout de rester maître de ses émotions et ancré dans le présent.
Avec un peu d’entraînement, vous réussirez vite à faire de ce temps de relaxation et de détente, une habitude quotidienne réparatrice de plus en plus rapidement et de plus en plus profondément.
Je vous propose de vous guider sur cet entraînement. Cliquez sur ce lien et laissez-vous guider durant une dizaine de minutes
Vous pouvez télécharger ce podcast ici Relaxation 10 mn podcast.m4a.zip
La gestion de son énergie est plus importante que la gestion de son temps.
Gérer son énergie c’est savoir en récupérer pour gagner du temps.
2015 se termine. Je vous souhaite de tout cœur de passer de belles fêtes de fin d’année.
C’est aussi le solstice d’hiver où notre corps ressent la baisse de luminosité, le froid, l’humidité. C’est une période où il est important de prendre du temps pour se poser, dormir, récupérer, pratiquer une activité physique (la marche en est une !), respirer…
Prenez soin de vous !
Philippe Leclair
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