Since 1989

Le contrôle de son attitude mentale est indispensable pour avoir une confiance inconditionnelle en soi, quelles que soient les circonstances ou les chances de réussite faibles et mêmes nulles. Notre attitude mentale détermine notre capacité à passer de la peur à la confiance. La qualité de nos pensées et de notre monologue intérieur détermine la qualité de notre vie.

En 1981, j’ai gagné le titre de champion du monde militaire en cross 5 000m. C’était le 7 janvier à Karthoum au Soudan. Il faisait plus de 40° et j’avais quitté Paris glacé par -4°. Les Africains étaient les favoris. Ils étaient dans leurs éléments, chaleur et circuit sablonneux… Autant dire que j’étais loin d’être un favori, d’autant plus que quelque mois plutôt, tout me laisser présager que je ne pourrai pas participer à cette compétition, mon corps étant épuisé par un entraînement parfaitement inadapté !

Ce titre je le dois à une rencontre qui a été déterminante pour mon avenir, alors même que je ne pouvais plus courir : un kinésithérapeute.

J’ai consulté ce professionnel car j’étais fourbu de crampes, de tensions musculaires, de fortes douleurs au pieds, une grande fatigue…. Si je n’étais pas rapidement remis sur pied, l’idée de participer à ces Championnats du monde ne resterait définitivement que du rêve. Je lui ai demandé qu’il me fasse des massages profonds, car fort de mes certitudes, j’étais aussi persuadé de savoir ce qu’il me fallait recevoir comme soins.

Mais au lieu de cela, je m’entends répondre « Non Monsieur, je vais d’abord vous apprendre à vous en passer ! ».

Imaginez ma surprise ! Mais aussi ma curiosité car j’étais prêt à tout tenter si cela me permettait de participer à cette compétition. J’étais empli de croyances selon lesquelles pour gagner ce championnat du Monde, mon entraînement devait consister à courir plus, plus longtemps et tout le temps. Alors, je courais chaque semaine de 200 à 250 km, j’enchaînais les séances de musculation, etc… Je faisais tout cela à fond, n’écoutant pas mon corps. N’était-ce pas à lui de se soumettre à mon objectif ?

Résultat : après plusieurs semaines à ce rythme, je ne pouvais plus rien faire, mon corps se révoltait, ne me laissait plus courir !

Et voilà que ce kiné me répond qu’il va surtout m’apprendre à me passer de son aide pour courir moins et aller plus vite. L’antithèse de mes croyances !

 Avec lui, j’ai découvert le lâcher prise, la gestion de mes pensées, l’écoute du corps, l’adaptation de mes entraînements à mes sensations, il m’a recommandé des livres sur les techniques de visualisation que je testais immédiatement, etc… Il m’a apporté une autre approche de l’entraînement pour réaliser des performances. Une approche plus respectueuse de mon corps et pourtant tout aussi et même plus efficace, un travail sur mon mental pour garder confiance en moi et le cap sur mon objectif. Et me voilà, quelques semaines plus tard, ma médaille d’or autour de mon cou !

J’ai vécu cette période là comme une étape fondamentale de ma vie. Elle m’a orientée résolument vers la découverte de mon métier actuel. Je suis retourné sur les bancs de l’école pour suivre des formations d’entraîneurs, de sophrologue du sport, PNL, hypnose, etc…Ma carrière de sportif de haut niveau au Bataillon de Joinville se terminant, je m’installe comme consultant préparateur mental. A cette époque, il était peu question de cette profession. Nous étions considérés par nombre d’entraîneurs comme des professionnels peu utiles, pour ne pas dire inutiles ! Je commence par accompagner une équipe du ministère de l’intérieur sur une compétition de 6 600km à pied « Paris-Gao-Dakkar », équipe victorieuse. Plus tard je suis chargé de mission en tant que préparateur mental auprès du ministère de la jeunesse et aux sports pour la fédération française des sports de glace pour les jeux olympique d’Alberville et d’équitation pour Barcelone de 1992. Depuis, j’ai continué à developper mon expertise de préparateur mental dans l’arène de la compétition mondiale aux côtés de sportifs de haut niveau de 20 équipes de France.

Wikipédia définit la préparation mentale comme étant "un entraînement qui consiste à développer les habiletés mentales et cognitives dans l’objectif d’optimiser la performance personnelle ou collective du (des) sportif(s) tout en favorisant le plaisir de la pratique et l’autonomie. Cette approche s’appuie sur des publications scientifiques de la psychologie du sport et respecte la charte éthique de la Société Française du psychologie du sport."

Le monde sportif a été le premier à avoir ojectiver, scientifiquelment, les liens entre le mental et les performances et à inscrire dans les programmens d’entraînement des sportifs de haut niveau, ouverts à cette appropche, les techniques de préparation et d’entraînement mental, au même titre que l’entraînement physique en vue des Grands rendez-vous sportifs.

Du monde du sport au monde de l’entreprise et à la vie de tous les jours

Le sport est propice aux rencontres et l’une d’elles, qui deviendra une belle amitié, va m’ouvrir les portes d’une école d’ingnieurs et pas des moindres, l’ENSAM de Paris. Robert C. est à la tête du Master OGP. Mon approche de la gestion mentale du stress l’intéresse. Il a pu en observer les effets sur les résultats des sportifs que j’accompagne. Il se dit que cet enseignement serait des plus utiles pour ses étudiants. Ma clientèle se diversifie et depuis près de 30 ans, des managers, des dirigeants d’entreprise me sollicitent, pour eux-mêmes, pour leurs équipes et leurs familles.

Je suis un homme de terrain, pragmatique. On trouve des livres à foison sur les techniques de préparation mentale, le développement des compétences managériales, comportementales et relationnelles ou encore l’intelligence émotionnelle. On peut assiter à nombre de conférences sur ces sujets. Au-delà de leur réel intérêt intellectuel, la question centrale reste "comment faut-il procéder concrètement pour mettre en oeuvre dans son quotidien professionnel et personnel tous ces précepts ? Comment faire pour se concentrer ? Si je pense à me concentrer, est-ce que suis concentré sur ma pensée ou sur mon action ? Comment faire pour être dans l’instant présent ? Si je pense à être dans l’instant présent, est-ce que je suis dans l’instant présent ou dans ma pensée à être dans l’instant présent ? Comment gérer les pensées et surtout comment arrêter ce fameux monologue interne que nous nous faisons tous, cette petite voix intérieure pas toujours sympathique et dont on n’a pas forcément conscience !?

Ce "comment" m’est devenu très vite comme une sorte d’obsession dans ma démarche professionnelle. Dès 1989, j’ai conçu mon offre de formation avec ce constant besoin d’apporter à mes clients, non seulement une connaissance théorique sur les techniques de préparation et d’entraînement mental, mais aussi et surtout une démarche d’apprentissage (rien de tel que de ressentir pour comprendre) et d’entraînement, support indispensale à l’intégration de ces compétences fondamentales pour chnager ses habitudes et automatismes et ainsi développer la confiance en soi, son leadership, pour gérer ses pensées et maîtriser son attitude mentale...

Ces dernières années ont vu l’engouement du grand public et de la presse pour la pleine conscience, la méditation, la visualisation, la respiration, le lâcher-prise et l’instant présent, etc, comme source de bien-être et d’équilire. Comme Monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, nous voilà tous intéressés à connaître et à pratiquer des habiletés mentales tels des sportifs du haut niveau de la vie.

Apprendre à s’entraîner à la maîtrise des compétences émotionnelles, comportementales et relationnelles, c’est vital, quel que soit l’âge, le métier, le sport, les loisirs, les ambitions et aspirations.

Mais quelle est la différence entre "préparation mentale" et "entraînement mental" ?

 La préparation mentale

Elle est réservée à la préparation d’un événement précis : une compétition, une réunion, un rendez-vous important, un examen, une vente, une négociation, …

Seulement accessible à celui/celle qui pratique régulièrement l’entraînement mental. C’est en quelque sorte le règlage Formule 1 avant le jour J, à l’Heure H, à l’instant T.

 L’entraînement mental

On constate que trop souvent les préparations à un « grand rendez-vous », sont axées sur le « Jeu extérieur » de la personne, c’est-à-dire le savoir technique, physique, la connaissance du sujet, … On s’y prépare ponctuellement, pour un instant T, ensuite la routine du quotidien reprend le dessus. 

Or l’entraînement mental concerne ce que nous appelons le « Jeu intérieur »… Il porte sur les techniques de maîtrise de son stress, de son attitude mentale, la gestion adaptée des postures corporelles, l’intelligence émotionnelle, etc… C’est un entraînement au long cours, à mettre en oeuvre dans son quotidien - et c’est là un aspect essentiel. Seul un entraînement régulier permet de sortir de ses réflexes automatiques et de ses habitudes conditionnées. Celles-ci sont profondément ancrées. Il s’agit de savoir s’entraîner à les changer progressivement, par petites étapes, pour aboutir à la maîtrise consciente de notre intelligence émotionnelle et de nos compétences comportementales et relationnelles, fondements de notre façon d’être, de vivre et d’agir.

Vous êtes des champions de votre vie et par l’entraînement mental, vous allez ENFIN pouvoir exprimer 100% de vos capacités, même sous pression maximale et en toutes circonstances, pour votre plus grand bien-être et celui de votre entourage. Et parfois même 110 ou 120% de votre potentiel !

C’est pour rendre accessible ces techniques aux plus grand nombre que j’ai conçu une formation ouverte à tous, au titre évocateur "Entrez dans la haute performance".

« Rien n’est ni bon, ni mauvais en soi : c’est la pensée qui le rend ainsi » Shakespeare

Prenez soin de vous

Philippe Leclair

jeudi 23 novembre 2017 , par Marie-Pascale Gardella  : : Mental

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