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« La folie est de toujours se comporter de la même manière et de s’attendre à un résultat différent » Albert Einstein

Je le dis et le répète souvent, les dirigeants, les managers ne mesurent pas suffisamment l’impact de leur communication non verbale sur leurs interlocuteurs et leurs équipes.

Nous sommes peu conscients de ce que dégage notre attitude corporelle, notre communication non verbale. Pourtant, elle est finement observée par nos interlocuteurs. Elle est déchiffrée et même commentée de façon juste ou erronée, mais elle n’en est pas moins interprétée. Nous sommes tous des exportateurs de niveau d’énergie, de stress ou de calme, de doute ou de confiance etc… Et les acteurs de l’entreprise - dirigeant, membres de comité de direction, cadres dirigeants, managers, salariés- ne peuvent croire qu’il leur suffit d’enfiler leur casquette professionnelle les matins pour s’extraire de cette influence.

Les tableaux de bord, les schémas, les outils de gestion sont certes importants pour faire un bilan et donner un cap, mais pour autant le niveau des compétences transversales (dynamisme, implication, coopération, respect mutuel, cohésion et plaisir à travailler ensemble, confiance, etc, …) et leur puissance communicative, restent sous l’emprise du non verbal et plus largement de l’attitude mentale des leaders.

Les schémas le plus beaux et les plus perfectionnés ne suffiront pas à faire atteindre collectivement les objectifs visés si le chef manage en apnée.

L’attitude mentale détermine la capacité à passer de la peur à la confiance. Elle est extrêmement contagieuse.

Sous pression d’obligation de résultats sous le regard des autres, l’attitude mentale l’emporte toujours sur le quotient intellectuel, l’habileté technique ou physique, le savoir-faire. 

Pour l’illustrer il n’y a qu’à suivre certaines épreuves sportives de haut niveau pour en comprendre l’enjeu. A niveau technique et physique égal, le médaillé d’or olympique sera celui qui aura su rester maître de son attitude mentale pour piloter sa stratégie de compétition jusqu’à la dernière seconde et même 10e de seconde de l’épreuve, avec une stabilité émotionnelle positive inébranlable. 

Ce phénomène n’est pas réservé aux sportifs, mais nous concerne toutes et tous.

En séminaire, j’ai une question fétiche, que certains d’entre vous qui ont participé à une de mes formations, connaissent bien maintenant : « Qu’est ce que tu ferais si tu n’avais pas peur ? »

Cette question fait appel à l’imaginaire, aux aspirations et aux obstacles réels ou imaginés. Prenez le temps d’y réfléchir et d’observer ce qu’elle déclenche en vous. Notez vos ressentis et relisez les quelques heures plus tard, pour prendre du recul. Vous aurez un aperçu de votre attitude mentale au moment où vous avez répondu à cette question.

L’attitude mentale correspond donc à l’état d’esprit que nous adoptons à un moment donné envers une autre personne ou un groupe, une situation ou une action. C’est notre pré-disposition intellectuelle, mentale à agir (réagir). 

Le mot « pré-disposition » est important. Il désigne une tendance « naturelle » à se comporter toujours de la même façon à situation identique. Elle s’est construite dès le plus jeune âge d’abord au sein de notre famille puis au fil de nos expériences. 

Notre attitude mentale s’extériorise par notre façon d’être. Nous l’estimons naturelle et innée, alors qu’elle n’est que le reflet des croyances et des représentations que nous avons intériorisées.

Et qu’est-ce qu’une croyance ? C’est une certitude que nous considérons comme étant une « vérité ». Mais ce n’est pas LA vérité. C’est en quelque sorte une vérité (la nôtre) sans preuve !

Nos croyances nous sont utiles, elles nous servent à un moment T, dans une situation X. Elle nous permettent de nous construire, de nous positionner et donc d’agir et de réagir. 

Nous faisons toujours de notre mieux sur le moment, même si ensuite nous pensons que nous aurions pu agir autrement.

Nos croyances, nos certitudes peuvent être nos alliées ou, au contraire nos ennemies. Elles peuvent s’avérer être des pièges qui, tel un vortex, nous aspirent dans une spirale négative. En ce cas, nous avons des difficultés à prendre du recul, nous sommes dans la réactivité.

Quand on se sent embarqué dans une telle spirale, rien de tel que de faire un STOP-ARRËT mental. Se centrer sur sa respiration pour la calmer. Revenir aux sensations corporelles pour se libérer des tensions et crispations. S’accorder du temps pour sortir de la réaction.

Car la bonne nouvelle, c’est qu’une attitude mentale n’est pas figée, on peut la contrôler. C’est une pâte à modeler que nous pouvons façonner au fil de nos expériences. Nous avons le choix de la forme, de la couleur et de la consistance, alors profitons en ….

« La folie est de toujours se comporter de la même manière et de s’attendre à un résultat différent » Albert Einstein

Je le dis et le répète souvent, les dirigeants, les managers ne mesurent pas suffisamment l’impact de leur communication non verbale sur leurs interlocuteurs et leurs équipes.

Nous sommes peu conscients de ce que dégage notre attitude corporelle, notre communication non verbale. Pourtant, elle est finement observée par nos interlocuteurs. Elle est déchiffrée et même commentée de façon juste ou erronée, mais elle n’en est pas moins interprétée. Nous sommes tous des exportateurs de niveau d’énergie, de stress ou de calme, de doute ou de confiance etc… Et les acteurs de l’entreprise - dirigeant, membres de comité de direction, cadres dirigeants, managers, salariés- ne peuvent croire qu’il leur suffit d’enfiler leur casquette professionnelle les matins pour s’extraire de cette influence.

Les tableaux de bord, les schémas, les outils de gestion sont certes importants pour faire un bilan et donner un cap, mais pour autant le niveau des compétences transversales (dynamisme, implication, coopération, respect mutuel, cohésion et plaisir à travailler ensemble, confiance, etc, …) et leur puissance communicative, restent sous l’emprise du non verbal et plus largement de l’attitude mentale des leaders.

Les schémas le plus beaux et les plus perfectionnés ne suffiront pas à faire atteindre collectivement les objectifs visés si le chef manage en apnée.

L’attitude mentale détermine la capacité à passer de la peur à la confiance. Elle est extrêmement contagieuse.

Sous pression d’obligation de résultats sous le regard des autres, l’attitude mentale l’emporte toujours sur le quotient intellectuel, l’habileté technique ou physique, le savoir-faire. 

Pour l’illustrer il n’y a qu’à suivre certaines épreuves sportives de haut niveau pour en comprendre l’enjeu. A niveau technique et physique égal, le médaillé d’or olympique sera celui qui aura su rester maître de son attitude mentale pour piloter sa stratégie de compétition jusqu’à la dernière seconde et même 10e de seconde de l’épreuve, avec une stabilité émotionnelle positive inébranlable. 

Ce phénomène n’est pas réservé aux sportifs, mais nous concerne toutes et tous.

En séminaire, j’ai une question fétiche, que certains d’entre vous qui ont participé à une de mes formations, connaissent bien maintenant: « Qu’est ce que tu ferais si tu n’avais pas peur ? »

Cette question fait appel à l’imaginaire, aux aspirations et aux obstacles réels ou imaginés. Prenez le temps d’y réfléchir et d’observer ce qu’elle déclenche en vous. Notez vos ressentis et relisez les quelques heures plus tard, pour prendre du recul. Vous aurez un aperçu de votre attitude mentale au moment où vous avez répondu à cette question.

L’attitude mentale correspond donc à l’état d’esprit que nous adoptons à un moment donné envers une autre personne ou un groupe, une situation ou une action. C’est notre pré-disposition intellectuelle, mentale à agir (réagir). 

Le mot « pré-disposition » est important. Il désigne une tendance « naturelle » à se comporter toujours de la même façon à situation identique. Elle s’est construite dès le plus jeune âge d’abord au sein de notre famille puis au fil de nos expériences. 

Notre attitude mentale s’extériorise par notre façon d’être. Nous l’estimons naturelle et innée, alors qu’elle n’est que le reflet des croyances et des représentations que nous avons intériorisées.

Et qu’est-ce qu’une croyance ? C’est une certitude que nous considérons comme étant une « vérité ». Mais ce n’est pas LA vérité. C’est en quelque sorte une vérité (la nôtre) sans preuve !

Nos croyances nous sont utiles, elles nous servent à un moment T, dans une situation X. Elle nous permettent de nous construire, de nous positionner et donc d’agir et de réagir. 

Nous faisons toujours de notre mieux sur le moment, même si ensuite nous pensons que nous aurions pu agir autrement.

Nos croyances, nos certitudes peuvent être nos alliées ou, au contraire nos ennemies. Elles peuvent s’avérer être des pièges qui, tel un vortex, nous aspirent dans une spirale négative. En ce cas, nous avons des difficultés à prendre du recul, nous sommes dans la réactivité.

Quand on se sent embarqué dans une telle spirale, rien de tel que de faire un STOP-ARRËT mental. Se centrer sur sa respiration pour la calmer. Revenir aux sensations corporelles pour se libérer des tensions et crispations. S’accorder du temps pour sortir de la réaction.

Car la bonne nouvelle, c’est qu’une attitude mentale n’est pas figée, on peut la contrôler. C’est une pâte à modeler que nous pouvons façonner au fil de nos expériences. Nous avons le choix de la forme, de la couleur et de la consistance, alors profitons en ….

mardi 20 avril 2021 , par Philippe Leclair  : : Dirigeants et managers

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