Bonne année 2024: ne soyons plus notre propre adversaire!

Chaque début d'année, traditionnellement, nous échangeons des vœux de bonheur, de santé et de prospérité. C'est l'occasion de témoigner de notre amitié, de notre reconnaissance, de renouer des liens ou encore de manifester notre respect. Cette célébration est universelle, chaque pays, chaque peuple, chaque religion ayant ses propres codes et rituels pour franchir le seuil d’un nouveau cycle, cherchant attirer la chance dans cet avenir encore inexploré. Dans cette aventure à venir, il demeure toutefois certain que nous conservons un libre arbitre de réponse émotionnelle face aux événements (agréables ou désagréables) qui ne manqueront pas de survenir. Nos réactions émotionnelles sont le fruit de la perception puis de la représentation que nous nous faisons de l’évènement.

Si nous nous observons, nous constatons que nous réagissons spontanément de manière similaire à des situations équivalentes. Au fil du temps, ces réactions émotionnelles spontanées s’ancrent pour former des habitudes inconscientes qui influent sur nos choix, agissent sur notre état mental, impactent notre santé physique et, en fin de compte, définissent notre personnalité. Nos choix émotionnels constituent donc notre empreinte, marquant notre manière d'être.

En changeant notre façon de penser, nous modifions notre état émotionnel et, par conséquent, notre manière d'agir, transformant ainsi nos habitudes réactionnelles et la qualité de notre vie.

La question fondamentale est de savoir si la personnalité que nous projetons est celle que nous désirons, celle qui nous épanouit, ou si nous ressentons qu'elle nous limite dans notre potentiel d'action.

Face à des situations difficiles, comme la perte d'un proche, l'acceptation et le temps sont les seuls remèdes pour accomplir le travail de deuil sans s'auto-détruire. Au quotidien, entre les lourdeurs et les moments de bonheur, nos réactions émotionnelles dépendent de nos certitudes, croyances et convictions. Ces réactions reflètent notre attitude mentale envers la vie, et plus nous réagissons de manière similaire, plus nous renforçons nos croyances, certitudes, convictions et, par conséquent, notre personnalité. C'est un cercle vertueux ou un cercle vicieux, selon notre perspective de vie!

En cas de contrariété, que ce soit avec un collègue ou en raison de la sensation constante de courir après le temps, essayez d’observer votre attitude mentale habituelle en repérant la qualité de vos pensées.

Comment s'entraîner à prendre conscience de ses pensées ?

  • ÉTAPE 1 : Prenez le temps de vous observer de façon factuelle (crispations corprelles, tensions , douleurs, qualité de la respiration, ...), d'écouter vos pensées, votre monologue intérieur (cette petite voix intérieure qui tourne en boucle sur une même idée), et de visualiser vos images mentales récurrentes.

  • ÉTAPE 2 : Analysez vos pensées, images mentales et paroles intérieures en vous posant ces 4 questions : Sont-elles adaptées ou inadaptées à votre expérience du moment ? Ont-elles un effet favorable sur vos actions ? Que provoquent-elles en vous : inquiétude, peur, confiance, plaisir, calme ? Vous aident-elles à focaliser votre attention sur les informations utiles à votre action ou vous conduisent-elles à vous éparpiller, vous disperser ?

En changeant notre façon de penser, nous modifions notre état émotionnel et, par conséquent, notre manière d'agir, transformant ainsi nos habitudes réactionnelles et la qualité de notre vie.

Le choix nous revient toujours. Dans cet avenir encore inconnu, gardons à l'esprit que notre libre arbitre demeure le phare qui guide nos réactions face aux défis qui se présenteront. Que chaque épreuve, ordinaire ou extraordinaire, soit une occasion de renforcer notre résilience et d'affirmer notre capacité à créer notre propre destin.

Philippe Leclair

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